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11 février 2009 3 11 /02 /février /2009 20:28

Cheveux savoir pourquoi ?



Titre inspiré par mon ami alors que comme à l'habitude je coupais les cheveux en 4 et me demandais pourquoi et cela après avoir vu un documentaire télévisé sur les origines de notre espèce, l'homme a des cheveux qui
l'oblige à aller régulièrement chez le coiffeur pour ne pas ressembler à son arrière arrière........grand-papa,maman qui a l'époque au vu des animations visuelles proposées dans les documentaires pour qu'on ne s'endorme pas une fois de plus sur un scénario de nos ancêtres qui changent régulièrement, avaient de ces tignasses montrueuses qui franchement révèlent encore une bizarrerie liée à notre espèce

 

 

Et oui .....je trouve tout cela un peu tiré par les cheveux.






Après mûres réflexions, j'en vins à penser ceci.


- Nos ancêtres, dès lors qu'ils ont commencé à marcher droit et à réfléchir, se sont vus poser une chevelure afin que puisse s'accélérer le mode humain. En effet, très vite, il a fallu dompter cette pilosité humaine  qui ne cesse de pousser.

Je me suis alors imaginé, 250 000 mille ans plutôt, accroupie au bord d'une flaque, tentant de regarder mon image se refléter dans l'eau claire.

L'index de la main droite cherchant habilement la boulette sucrée dans mon appendice nasal, l'index de la main gauche relevant d'un geste agacé la tignasse couleur paille me tombant en noeud épais devant les yeux.
Et soudain, cette lumière fugace dans les yeux...

D'un bond, oubliant totalement la sucrerie au bout de mon doigt, j'allais sautillant à vive allure en poussant dans les graves, rejoindre mon compagnon
occupé à peindre les parois de la grotte où notre tribu s'était réfugiée un temps.

Je saisissais la pierre pointue qui le matin même avait tailladé la plante de mes pieds et la soulevait vers le ciel en poussant un formidable cri de joie.
J'avais trouvé l'outil pour dompter cette chose qui poussait sur ma tête.



La taille du silex serait peut-être un  pur réflexe générée par l'agacement de nos pauvres lointains aieuls qui ne sachant plus comment maitriser cette curieuse échevelée, décidèrent de la couper.

Héhé ? C'est à s'arracher les cheveux sur la tête mais qui sait ?

Et delà, une rapide progression de la conscience et  la certitude de l’objet  déplacé de l’expérience immédiate à l’entendement en passant par la perception et une mise en place d' une dialectique de la vérité qui fait apparaître tous les moments de la conscience comme des erreurs.

Jusqu’alors, la vérité était posée en dehors de la conscience ; mais en prenant conscience de l’identité du « je » et de l’acte de relation de la conscience, nous sommes arrivés à la conscience de soi, « dans le royaume natal de la vérité. »

Je taille le silex, je taille la route, je taille le cheveu.

Et ainsi une nouvelle modalité du savoir,  un savoir de soi, un retour de la conscience depuis l’être-autre qui devient désir, volonté de détruitre ce qui s'oppose (retrouver la vue en se faisant une frange), et la reconnaissance dans la négation de sa nature animale et de la liberté de pouvoir transformer (des frisettes, des couettes, un chignon)

La transformation étant le sujet véritable de l'histoire humaine qui transforme à son tour la nature en monde par le résultat d'une lutte qui aboutit au travail de l'esclave.

Le silex est rapidement remplacé par le peigne, puis la brosse au 18ème siècle

Fort étant de constater que la valeur symbolique du cheveu est extrêmement importante puisqu' ils ont souvent un rapport avec l'intimité, la séduction, la sexualité et la pudeur, la relation à l'autre (peigner, épouiller) étant une marque d'affection. A ce point même que la chevelure est devenu un élément culturel et de séduction.

Le cheveu, racine de la conscience qui ne s'arrête pas de
pousser ?



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