Je sais que certains vont être touchés par ce que j'ai écrit et je reste à disposition pour en parler. J'ai beaucoup travaillé sur cet aspect de la vie qui inclut la mort et ma vision est plus nette, plus claire.
Nous sommes tous dans des configurations différentes. Dès nos premiers pas sur terre, notre unité se symbolise par des actes et se déploie selon certaines aptitudes qui profondément ancrées ne subissent que très peu le déroulement du chemin de vie sur terre.
Je me suis longtemps posée la question de savoir si ma réalité était une configuration imposée ou si je me l’imposais à moi-même comme un film dont je suis l’actrice principale.
Tous ces rôles que j’ai endossés et que j’endosse du plus formidables ou plus mauvais correspondent bel et bien à cette unité qui est la mienne et qui est exploitée en matière dans tous les sens.(emploie du temps scolaire lol)
Cette formule mystérieuse que je décrypte un peu plus chaque jour comme le fut la stèle de Champollion qui finit un jour par donner son histoire….Mon histoire !
Mon histoire se revendique d’un manifeste édulcoré que m’ont transmis mes ancêtres : il est comme un pacte que j’ai signé en venant sur terre avec les bons et les mauvais côtés.
Ce pacte est tellement complexe que nous nous perdons dedans et il est difficile de trouver sa propre voie dans ce méli-mélo de chemins de vie qui s’entrecroisent.
Le choc de reconnaître parfois ici et là dans le décryptage de merveilleux trésors et aussi des tas d’immondices.
Tout ceci pour en venir au fait de ma réflexion.
On nous culpabilise et on se culpabilise parfois de bien des maux. Par exemple, la maladie.
Certains tombent malades et d’autres pas. On pourrait s’arrêter là dans le raisonnement mais c’est bien trop simpliste.
On tombe malade parfois parce qu’on a une mauvaise hygiène de vie et parfois on tombe malade aussi sans savoir pourquoi.
Ceux qui transmettent le désordre en disant que la maladie est avant tout de notre façon d’appréhender la vie ont raison mais ont également tort.
Ces configurations qui nous sont propres contiennent des codes qui vont travailler la maladie également.
La transmission génétique est indéniable et on n’y peut strictement rien, si ce n’est l’accepter et la travailler telle qu’elle est.
Par travailler j’entends, l’accepter tout en sachant que sa présence est souvent équilibrée par la présence d’autres facultés.
Dans cet ensemble qui est le nôtre et qui se doit d’être, celui qui aurait l’audace de se battre contre soi-même perdrait inévitablement la bataille.
Alors à toutes les personnes qui déclarent une maladie programmée depuis des lustres et qui perdent beaucoup de temps à se battre contre elle plutôt que d’accepter son message et de le reconfigurer de manière à non pas la modifier mais donner à cette mémoire Trans générationnelle un nouveau langage qui va permettre non pas de la modifier mais de modifier notre façon de la vivre.
C’est en ce point que la transformation s’opère.
En modifiant, non pas le code intrinsèque de la maladie mais en modifiant notre façon de l’incorporer en nous.
Ainsi celui qui aura perdu la vie plutôt que l’autre qui aura vécu quelques années de plus avec la maladie aura eu peut être la chance de comprendre le processus que j’explique et le temps alors n’entre pas en ligne de compte dans l’expérimentation sur terre qui amène, mène à la connaissance.
La mutation de l’espèce humaine dans cette évolution intègre de façon parfaite cette thématique.
Alors si je devais être emportée par une désorganisation complète de ma nature, j’aurai au moins transformé ma capacité à l’accepter car elle fait partie de mon unicité et de mon évolution en tant qu’être humain. Nous finissons tous par mourir.
Mourir c’est évolué…Et je suis fière de pouvoir transmettre à mes enfants, une vision saine de la vie qui inclut la mort comme moteur essentiel.
J’évolue…Tout simplement.
Laurence 2016