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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 15:12
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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 13:11
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Que serait un monde sans oiseaux ?
Que serait un monde sans soleil ?
Que serait un monde sans musique ?
Que serait un monde sans toi ?
 
Je lance Vivaldi et me voilà pianotant sur mon clavier comme si je jouais d'un instrument me laissant guider par la puissance des sons qui me traversent le coeur. Nait alors une vague qui me navigue, me guide, m'enlève vers des rivages inconnus. Les mots dans dans ma tête comme les notes de musique qui tombent sur ma plume comme autant de gouttes d'eau sur la terre sèche d'un mois d'été. Mes pensées se décollent progressivement de ma tête et s'envolent, libres vers le ciel..Mais yeux se ferment. Il n'y a plus que mes doigts qui jouent sur le clavier une grande symphonie. Le voyage commence. Les couleurs cueillent en bouquet le gris, le noir, le blanc de mes rêves sans lumière et éclatent toute la tristesse qui s'est cachée dans un de mes petits coins...La joie s'infiltre en moi, chaude et douce. Je sens tout mon corps vibré comme si je devenais l'intrument caressé par les mains de l'artiste. Un instrument de musique, une peinture, un poème..L'extase exatique d'un monde sans limite m'incorpore progressivement. Je deviens grande, immense, universelle. Je suis soudain un monde de légèreté que rien ne peut dissoudre. Je sens mon âme qui se soulève en transparence. Je renais comme un printemps laissant l'hiver s'effacer dans sa poudre blanche. Je me merveille. Je suis à la création.
 
        
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Je suis celle qui lançait des notes dans le vent pour parler aux hirondelles
 
Je suis celle qui lançait des galets dans la mer pour réveiller quelques dieux endormis au creux des vagues, bercés   
 
Je suis celle dont la solitude déchire, hors décrire, frémissante d'impossible, inassouvie d'élans d'éternité et de tant d'amour.
 
 
Je suis celle qui cherche l'homme
 
 
Celui-là est écume
Celui-ci est horizon
 
 
Apppartion soudaine échappée du prisme de ses yeux qui déchirent les ourlets de mon coeur.
Est-ce toi ?
Un regard suffirait-il à cette souterraine puissance qui érige en corps mes désirs au fond du puit, brisés pour quelques secondes de plaisir ?
 
Jeu de balles ou de miroirs...J'ai peur...
 
Je suis là quelque part entre deux plages, cherchant les traces de ses pas, une image, une odeur, un souvenir qui nous rassemblent de l'épuisement ravi...  Sur une berge d'images caressée par les flots, la naissance d'une histoire qui doucement promène ses doigts fins et légers sur mon coeur, un amour impossible.

       
               
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15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 17:35

 

 

C'est dans la co création  que nous sommes les plus beaux. Merci à Eric Brillant !

 

 

 

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http://www.facebook.com/guyard.laurence?ref=tn_tnmn#!/photo.php?v=168853459933484&set=vb.100004264930043&type=2&theater

 

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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 19:08

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Algérie

 

 

 

Après le Grand Sud Algérien, je me suis rendue sur la côte est dans les wilaya de Bejaia et de Setif..

 

 

 

Je n’ai certes pas le privilège de disposer de toute la connaissance pour comprendre ce pays qui est assurément une gageure pour le voyageur occidental qui se doit de poser un regard avec toute l’objectivité et l’exhaustivité qu’il requiert pour rester claire mais je sais que c’est par le dialogue que nous pouvons poser plus sereinement nos différences afin d’en comprendre les bases communes. C’est à partir de ce que sont les autres qu’on peut prendre conscience de ce qu’on est soi-même. Alors si nous regardons les autres et que nous trouvons des défauts en eux, nous devons considérer que nous avons des défauts comme les autres. Le reconnaître, c’est le premier pas pour le contrôle de soi-même et pour la compréhension des autres.

 

De ce fait, si je me crois autoriser aux comparaisons entre nos deux cultures, c’est qu’au plus profond de moi, je sais qu’elles vont déployer des réflexions qui vont mettre à jour certaines déficiences dans notre vision occidentale et inciter à se mettre doucement à réfléchir à une thérapie propre à permettre la restauration des grands équilibres qui existaient entre l’Algérie et la France.

 

C’est au milieu de ce désordre citoyen dans une chaleur épouvantable que je me sentie brutalement envahie de repères identitaires comme si l’Algérie était un rappel des origines passées.

 

 

 

Est-ce l’état antérieur de subjection coloniale encore frais dans nos mémoires et dans nos corps ?

 

Est-ce  cette partie d’histoire commune encore mal appréhendée qui nous laisse de part et d’autre, un sentiment fort qui vacille entre haine et amour au bord du cœur…Délivrant un même message :

 

Combattre l’anomie dans lequel se débattent nos deux pays et bien comprendre que les mentalités françaises et algériennes sont beaucoup moins malléables que tous les objets et les êtres que l’homme a fait plier à sa volonté.

 

Pourtant rien n’est irréversible. L’Algérie et la France miroitent chez l’une et chez l’autre de graves dysfonctionnements qui perturbent les sociétés en général.

 

Il appartient au peuple de parer à la déshérence des mouvements gouvernementaux pour enrayer le processus de déliquescence dans lequel se trouvent L’Algérie et la France.

 

Comment ?

 

Par exemple, en ne donnant plus caution aux points de vue économique, politique et traditionnel qui de leur vision souvent simiesque  éloignent de la réalité.

 

Il faut donc absolument apprendre à regarder ailleurs qu’au travers des thèmes conventionnels souvent imposés et qui se veulent vérité. La sur- médiatisation et l’instruction déploient autour de nous un carcan qui nous oblige à regarder le monde dans un kaléidoscope aux images bien  ciblées qui nous laissent végéter dans une sorte de torpeur malsaine.

 

Aujourd’hui, la conscience de l’homme aurait besoin d’un choc sans commune mesure pour qu’il puisse prendre l’exact mesure du monde qu’il l’entoure et encore faut-il qu’il en assimile les lentes et bienfaisantes secousses pour se remettre dans le mouvement universel qu’il semble avoir perdu.

 

Ce n’est certes pas les immenses découvertes scientifiques  et techniques qui nous aident à comprendre le monde qui nous entoure,  car au contraire, elles nous en éloignent ; mais bel et bien l’exploration des continents. C’est le seul moyen de se faire une véritable connaissance sur la nature et l’histoire d’un pays et de comprendre que la condition de l’homme incarnée est à ce point différente que la fragile synthèse intellectuelle dans laquelle une bonne partie de l’humanité vit, ne peut qu’au fil du temps se lézarder.

 

Nous avons l’un de l’autre pour comprendre la Méthode qui permettrait à nos pays de garder une place de choix dans Le Monde économique.

 

Ma visite en Algérie m’a fait comprendre qu’il fallait absolument nettoyer les déblais des structures périmées que l’histoire et les mentalités conservent odieusement pour empêcher toute reconstruction sur des fondations solides et permanentes. Les ressources de ce pays et l’énergie humaine combiner au savoir faire technologique et artisanale de la France permettraient à nos deux pays de redonner un sens à la vie, un objet à la pensée, un moyen à l’art.

 

Pour cela, il nous faire plus ample connaissance et laisser la possibilité aux occidentaux d’aller et venir en Algérie. Pour comprendre, un pays il faut le visiter, le chercher, le vivre. C’est valable dans l’autre sens. Les Algériens s’imaginent que la France est un Eldorado alors qu’elle est en fait à la dérive faute d’un sang neuf dans ses veines.

 

Il est hors de doute de penser qu’on ne puisse toucher la vérité générale qu’au travers de destins particuliers mais bel et bien au travers de tous les peuples du monde..

 

Comme une analyse spectrale d’œuvre littéraire, l’analyse spectrale des différents pays qui constituent le monde permettraient de palier à l’ignorance des peuples par la diffusion plus ample d’écrits personnels tel que je le fais par le biais d’internet.

 

Il faut à tout prix empêcher la dogmatisation spontanée des médias et des politiques qui cherchent à nous faire croire que l’homme ne choisit pas ses actes ainsi que les valeurs qui les justifient.

 

Pourquoi empêche-t-on la croissance de l’Algérie et de la France par une étatisation excessive qui se veut nous enlever une liberté, une autonomie, une puissance d’agir nécessaire au fondement même de l’être.

 

Le conditionnement de la destinée humaine est à ce point développer en Algérie et en France qu’on se demande comment et encore, ces deux pays arrivent à supporter le régime économique, sociale et politique qui les gouverne.

 

Les émeutes qui ont ensanglantés l’Algérie dans les années 90 sont un exemple sur lequel nous devrions réfléchir et nous appuyés pour comprendre que nous risquons nous aussi en France d’en arriver un jour dans les mêmes extrémités.

 

 

 

On ne peut vouloir continuer à mettre sous cloche des hommes qu’une histoire commune a rendu assez puissant pour dominer leur destin.  Camus avait fait entendre cela avant la seconde guerre mondiale. Il avait entendu ce cri d’angoisse existentiel du peuple algérien.

 

Il avait ressenti tout comme moi, en visitant l’Algérie, cette dispersion de l’être dans l’univers qui apparait un peu comme l’état d’innocence livré au plaisir des sens et indifférent à l’esprit. Aujourd’hui, cet état demeure mais il n’a apparemment plus cette pureté  dans lequel l’Algérie trouvait cette patrie de l’âme où devient sensible la parenté du monde. Tout semble s’éteindre doucement dans un laissé aller…

 

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 18:32

Chateaubriand...Le travail sur Soi

 

Si Rimbaud est cette partie de moi qui recommande au monde de larguer les amarres et de suivre sa voie.. Se découvrant de son manteau de paroles pour se mettre à nu et affronter le monde en suivant la lumière des étoiles..

Chateaubriand me raconte ce reflet impitoyable de l'image du chaos humain qui dans un jeu d'écriture n'ose se suffire comme défense suffisante contre le désespoir...

Chateaubriand reposant face à l'océan dans sa tombe qui lui tient de frêle esquisse affrontant pour toujours l'immobilité intemporelle des horreurs et du désordre. 

Mémoires d'Outre-tombe qui soufflent cette mélancolie, cette tristesse et cette angoisse qui en chacun de nous s'éparpillent en sanglot dans ses mots....

Son désespoir se reconnaît en le nôtre par la grâce de sa plume légère qui raconte, comment l'accepter au lieu de le refuser, l'embrasser au lieu de le violenter, le nourrir au lieu de l'appauvrir, usant de sa force créative afin de le transformer en œuvre d'art..

 

 

 

" C'est du bois de Combourg que je suis devenu ce que je suis, que j'ai commencé à sentir la première atteinte du mal que j'ai porté le reste de ma vie, de cette vague tristesse qui a fait à la fois mon tourment et ma félicité, c'est là que j'ai cherché un cœur qui pût entendre le mien… "

 

·        S'il avait su que son cœur serait entendu…

 

 

 

 

o    Le travail sur soi est continuel et effectif depuis notre premier souffle jusqu'au dernier..
Il est évolutif dans une stratégie de la connaissance qui ne peut-être le même pour tout le monde et se démystifie du savoir !

Son objectif ne peut-être ni calculé, ni évalué, ni jugé. Il est seulement à regarder ou à intégrer comme un univers propre à chacun.

Si le travail Sur Soi dans le milieu Nouilladge est bien souvent au service d'une spiritualité qui traîne le dogmatisme de plusieurs concepts comme un boulet, il n'en perd pas moins sa fonction..

 

 

 

 

"La tristesse que j'éprouve actuellement vient de la connaissance des choses appréciées et jugées. Le chant de l'oiseau dans les bois de Combourg m'entretenait d'une félicité que je croyais atteindre ; le même chant dans le parc de Montboissier me rappelait des jours perdus à la poursuite de cette félicité insaisissable. Je n'ai plus rien à apprendre, j'ai marché plus vite qu'un autre, et j'ai fait le tour de la vie. Les heures fuient et m'entraînent ; je n'ai pas même la certitude de pouvoir achever ces Mémoires. Dans combien de lieux ai−je déjà commencé à les écrire, et dans quel lieu les finirai−je ?

 Combien de temps me promènerai−je au bord des bois ? Mettons à profit le peu d'instants qui me restent ; hâtons nous de peindre ma jeunesse, tandis que j'y touche encore :
le navigateur, abandonnant pour jamais un rivage enchanté, écrit son journal à la vue de la terre qui s'éloigne et qui va bientôt disparaître."


Chateaubriand

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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 22:59
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Voler sur la mer
comme à travers tes yeux...
Mon âme
.
 
Se poser au creux pâle de ton iris
et jouer dans l'eau pure de ses reflets...
Ton regard
 
.
Me bercer de la courbure des vagues 
comme un refrain des marées...
Tes paupières
.
 
Embrasser la fraîcheur d'une goutte de pluie qui glisse sur le sable...
La douceur de tes joues
.
 
Souffler dans tes cheveux comme le vent
gouter les embruns que tu déposes sur mes lèvres...
Ton visage, mirage d'une épave
.
.
 
que je cherche entre ciel et terre !
.
.
 
Voler sur la mer
.

Glisser mon aéropage au son du chant des sirènes...
Ta voix...Si loin
.
 
Chercher ton amour, mon trésor, aux limites des abysses
Ton coeur...Si grand
.
 
Caresser ta peau et me perdre dans l'anse de tes bras...
Ton corps qui ondule doucement
.
 
Loin des chagrins de l'écume, juste sous les nuages qui accrochent l'horizon...
Ta présence
.
 
je t'aime,
Princesse des océans
 
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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 20:07

 

http://img67.xooimage.com/files/a/6/9/etre-de-la-mer-rouge-310e3eb.jpg

 

 

 

 

 

 

« L’important n’est pas le but, mais le chemin » de connaissance que nous allons emprunter. Un chemin non balisé, rarement exploré… tout reste à découvrir ! "

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 16:24


    http://sphotos-b.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-ash4/s480x480/285308_222488544557621_561977493_n.jpg

Notes de piano
quelque part
au bout de tes doigts
promènent leur souffle sûr
d'un silence poétique
vers le creux de mon oreille

Plus rien ne pèse...

Et soudain, toutes ces gouttes de pluie
qui glissent  sur ma peau
en frissons aigus vers mon coeur

Je m'ajuste en formule rapide

Les violons sont en marche dans ma plaine
frappant juste mon axe de symétrie

Ma singularité s'impatiente
Les timbales râlent et collent aux coutures de mon âmes

Et roulez tambours vers l'universalité

Je vois courir un arc-en -ciel sur la queue du violoncelle

En résonnance chef d'orchestre
l'orgasme réalise l'absolu d' un accord parfait

MUSIQUE !

Je suis face à ta silencieuse multitude.






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15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 13:10

 

 

 

Si la profondeur des sens s'accorde à ma voix

La trame céleste de quelques cœurs

Et  me donne l'émotion du voyage très loin…

Je reste cet homme de plumes,

Génie du mot en pagaille

Sorti de quelques marécages !

 

Si la profondeur des sens s'accorde à mon être

La trame céleste de quelques anges

Et me donne le secret des brumes qui se confinent aux étoiles…

Je reste cet homme de rien,

Bricoleur de quelques recettes d'immortalité

De peur de s'oublier à jamais !

 

Si la profondeur des sens s'accorde à mon corps

La trame céleste de quelques Toi et Moi

Et me donne l'allure d'une déesse vivante…

Je reste cet homme du jour,

Marchand de sable en gros

Qui s'effraie de la nuit !

 

Car  mon barbare ne cessera jamais de construire une muraille…Pour y enfermer la fée MiMi qui est en moi !

 

     
          http://sphotos-g.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-ash3/s480x480/580958_573037342707765_1869751998_n.jpg
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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 00:00

 

 

 

Les chaleurs partent et les froids arrivent sans jamais vouloir s'arrêter !

Mordant nos désirs brulants, soufflant sur les flambeaux joyeux de nos pères,

Crevant nos vêtements et nos provisions…

Sur les berges du fleuve, les herbes mortes comme autant de petits soldats de plomb couvrent la grève.

Le vent du nord est désolé.

La  plaine pleure de chagrin.

La mer s'est retirée, honteuse, laissant quelques âmes sans refuges.

Par un chemin sauvage, lui a réussi à gagner l'abri. Pour combien de temps ? Encore ?

Mon Dieu, quelle horreur ? Son visage comme un tablier de pierres…

Quoi, tu n'oses pas le regarder ?

 

N'oublie pas petit homme qu'en toute différence naît une ressemblance.

Un jour ici,

Un jour ailleurs,

Ta petite gueule bien rose pourrait bien rencontrer aussi un hiver nucléaire en promenade sur la terre.

 

 

.

.

.

http://www.dissident-media.org/infonucleaire/enfants_malades.html

.

..

 

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  • : Le divin paradoxe de Yaris
  • : Les yeux dans les étoiles et en même temps l'univers est et n'est pas. N'oubliez jamais les deux pôles de la Vérité, l'Absolu et le Relatif. Méfiez-vous des demi-vérités...
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