24 septembre 2010
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Jamais le chant des corps ne sera plus beau que celui qui, dans le sombre palais des eaux de la terre s'est baigné !
O vous qui m'écoutez au creux d'une vague, dans le rire d'un ruisseau, la folie d'une source, le sommeil d'un lac...
Verser quelques gouttes du contenu de votre liquide cristal aux mille formes différentes sur le glacis pauvre des âmes mortes en couleur.
Et dans la lune nouvelle, au bruit de l'eau inspiré, se glisseront nos mains jointes en caresses !
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