21 août 2012
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Ombrageux de taille
De mille chemins ébranchés
Gardant en son coeur les vieilles servitudes
De ceux qui gravissent les sentiers les plus rudes
Leur offrant les oiseaux, la rosée, l'ombre l'été
De pelage d'automne
Aux feuilles, ses ailes blanches
Cherchant dans le noir
Sa charnelle vêture et l'humaine mémoire
Au printemps, il était une feuille...
Hé, papy met ton sonotone
Tes champs font tout ton orgueil
Pourtant, au coeur de mon silence, chaque dimanche
Ta petite sieste sous mes branches
Toi qui n'a plus d'âge
Comment feront tes enfants
Tu sais, je vais bientôt tourner la page.