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28 février 2009 6 28 /02 /février /2009 22:01
Il y a ce temps que l'on s'accorde parfait parceque nous pensons le maîtriser.

Tic tac, la petite aiguille fait la pige à la grande, bonne vieille mémère qui étire l'instant en éternité.
Je le trouvais parfois bien poussive, prisonnière de sa course lorsque je rêvais enfant face au tableau noir que les craies de couleur allaient peut-être se mettre à danser pour l'effacer.

Je la trouvais trop rapide, les mercredis  quand je gambadais dans les chemins des bords de Seine.
Le temps aurait pu s'arrêter sur mon heure de prédilection. 14 H

Mais non car ce temps que l'on nous apprend à coup de pendule et qui fait de chaque instant de notre vie, un évènement avec un début et une fin, qui se répète encore et encore.

Et vient le temps de l'observation qui permet un tant soi peu de sortir d'un conditionnement  d'une lointaine histoire où le temps se chronomètre.

Le meilleur temps qui ne compte plus selon le monde que nous nous représentons dans une dimension bien définie. Un temps qui n'a que faire des lois particulières et qui trouve sa définition dans une globalité.

Un temps qui n'existe pas et pourtant..

Toujours en prise à nos coyances où l'heure vaut une durée de temps égale pour tous.
Et bien en vérité, c'est faux.
Par exemple, j'ai constaté que je faisais partie de ceux qui manquent de temps ou qui n'ont pas le temps.

J'ai beau accéléré les actions, je ne pourrais jamais faire autant de choses que ceux qui ont tout le temps.

Non pas parce que plus rapide ou plus lent en action, d'une manière d'être ou du chemin emprunté mais parce que le sablier qui égrennnnnnne le temps n'est pas le même pour chacun d'entre nous    .

Injustice temporelle karmique ?
Mode accéléré ou ralenti ?

Un même résultat sur un écran de temps où déferle le film de notre vie....




  © 2009


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14 février 2009 6 14 /02 /février /2009 19:13

Le visage d’autrui vu par Levinas

À cette vision de l’Être comme rapport immanent d’une Pensée posée comme absolue avec une Totalité indépassable, Levinas oppose la relation du sujet de l’éthique avec une transcendance extérieure au système de la pensée objectivante.

Cette transcendance est celle du visage d’autrui, tel qu’il se révèle au Moi dans son altérité absolue, c’est-à-dire en dehors de tout contexte : dans le rapport éthique à autrui, ma responsabilité envers lui est inconditionnelle, elle déborde tous les conditionnement – psychologiques, historiques ou sociaux – qui pourraient la limiter.

Le visage d’autrui, ce terme si central dans la philosophie de Levinas, ne doit pas être pris dans son sens empirique : il ne désigne pas les traits de la physionomie. Mais ce n’est pas non plus une simple métaphore : à travers la réalité corporelle, mais au-delà d’elle, le visage signifie la pure contingence d’autrui, dans sa faiblesse et sa mortalité, ou encore, selon l’expression de Levinas, sa pure exposition, c’est-à-dire la demande silencieuse que, par sa seule présence, il m’adresse.

Ce que le visage me révèle, c’est la réalité d’autrui dans sa pure humanité, par-delà tous les rôles sociaux qu’il peut être amené à jouer. C’est parce que, dans son essence la plus profonde, la rencontre avec autrui se produit dans la révélation de son visage, qu’elle transcende le système clos de la Totalité où tout rapport se lit en termes de savoir ou de pouvoir. C’est le concept de cette transcendance de la relation éthique que Levinas désigne du nom d’infini. Ce terme est employé ici dans le sens que Descartes lui donne dans ses Méditations métaphysiques, lorsqu’il analyse le paradoxe par lequel l’homme, créature finie, est capable de penser l’idée de l’Infini.

Pour Descartes, la présence en nous de l’idée de l’Infini ne peut s’expliquer que par le fait qu’un Être infini l’a placée en nous. Ce que Levinas retient de cette figure de pensée, ce n’est pas la preuve de l’existence de Dieu qu’elle implique, mais le “ geste spéculatif ” suggérant que “ dans l’idée de l’infini se pense ce qui reste toujours extérieur à la pensée ” (préface à Totalité et Infini).

 Ce qui se noue et se dénoue à la fois dans ce paradoxe, c’est l’idée que la pensée peut contenir plus que ce qu’elle pense, c’est-à-dire qu’elle peut, en quelque façon, penser une extériorité qui, en même temps, la déborde absolument.
C’est de cette manière que l’altérité d’autrui, telle qu’elle se révèle dans la relation éthique, apparaît à la fois comme radicalement extérieure à la visée objectivante qui s’accomplit dans le système de la totalité, tout en continuant à pouvoir être décrite à l’intérieur des règles du discours philosophique
.

L’éthique ne constitue donc pas, pour Levinas, un domaine à part, séparé de la réflexion théorique au contraire, la relation à autrui forme l’horizon premier de toute philosophie spéculative, puisque toute philosophie est discours, et qu’il n’y a de discours qu’adressé – même implicitement – à une autre personne.

 De ce point de vue, tout savoir, y compris le savoir scientifique, tire sa possibilité même d’une attitude éthique préalable. L’altérité radicale d’autrui dans la relation éthique signifie, avant tout, que celle-ci n’est pas réciproque. Il ne s’agit pas d’un troc où l’autre serait destiné à me rendre le bien que je lui ai fait. Une telle réciprocité caractérise le circuit des échanges économiques, régi par la règle du bénéfice mutuel, mais non pas l’unicité du rapport éthique, où le Moi s’efface devant l’autre, dans un mouvement de générosité fondamentalement désintéressée.

Autrui, écrit Levinas, me concerne avant toute dette que j’aurais contractée à son égard, je suis responsable de lui indépendamment de toute faute commise vis-à-vis de lui. Cette relation où l’obligation à l’égard d’autrui prime tout ce que je pourrais attendre de lui est essentiellement asymétrique.

Il est remarquable que certains des thèmes les plus centraux de Totalité et Infini se réfèrent à la Bible et à son interprétation dans la tradition rabbinique. Cependant, les analyses de Levinas ne se réclament jamais de l’autorité des textes sacrés elles tirent leur éclat de leur seule force philosophique. Pour Levinas, les sources bibliques et la réflexion philosophique constituent deux ordres séparés en effet, le statut épistémologique de la Bible n’est pas différent de celui de la philosophie grecque : il s’agit de deux “ spiritualités ” distinctes, qui expriment deux modalités spécifiques de l’humain, aussi originelles l’une que l’autre, la philosophie grecque mettant l’accent sur la théorie et sur l’idéal du savoir, la tradition biblique sur la proximité sociale et dialogale. Treize ans après Totalité et Infini, Autrement qu’être ou au-delà de l’essence (1974) tente d’exposer une autre manière de philosopher, fondée sur l’antériorité absolue en l’homme d’une exigence éthique laquelle témoigne de la présence en nous de l’idée de l’Infini. Cette autre dimension qui s’ouvre alors dans la pensée implique une extrême radicalisation des thèmes posés dans Totalité et Infini, en particulier en ce qui concerne les deux notions centrales de subjectivité et d’altérité.

Altérité Dans Totalité et Infini, le Moi avait encore été défini comme une essence qui se pose elle-même et s’identifie dans la jouissance du monde. L’ouverture vers l’autre avait alors été présentée comme la rupture de cet égoïsme primordial. Dans Autrement qu’être, la subjectivité. n’est plus décrite en termes de positivité ce n’est pas une essence qui existerait, en soi et pour soi, avant de se tourner vers autrui. Originellement, avant toute définition de soi par soi, la subjectivité apparaît comme réponse à autrui, comme engagée par la demande de l’autre, comme soumise à son appel. Cette responsabilité a priori pour l’autre – qui, pour Levinas, est de l’ordre d’une sensibilité originelle – définit la subjectivité comme pure passivité, comme pure exposition à la requête silencieuse d’autrui.

Cette passivité (qu’il ne faut pas comprendre comme une attitude psychologique, mais comme une catégorie, comme la manière d’être de la subjectivité) se dit aussi, chez Levinas, en termes de vulnérabilité à autrui, de traumatisme que sa seule présence inflige à l’identité du Moi parce que, à travers cette sensibilité originelle au prochain, son sort m’importe plus que le mien, et que, de ce fait, je suis fondamentalement requis de me “ mettre à sa place ”, je deviens en quelque sorte son otage de ce point de vue, le Moi se dépouille de son identité et, d’une certaine manière, se substitue à autrui.

En un retournement paradoxal, c’est par cette substitution que le Moi sera désormais défini : être Moi, c’est être pour autrui. À cette dé-substantiation du Moi répond, dans Autrement qu’être, la dé-substantiation de l’autre. Il y a dans l’idée de l’autre, telle qu’elle apparaît dans Totalité et Infini, une aporie fondamentale : si le visage d’autrui est défini comme altérité radicale, extériorité absolue par rapport au système de la perception où l’autre est toujours ramené au même, le seul fait de son apparition le réintègre pourtant dans l’horizon de la conscience intentionnelle, et, par là même, annule son altérité. Celle-ci est une absence toujours menacée d’être ramenée à la présence, à l’indifférenciation d’un objet de la perception.

 À moins de définir l’altérité comme pure absence : ce qui fait qu’autrui est autre serait alors précisément cette impossibilité de réduire sa transcendance, cet éloignement vertigineux de ce qui ne saurait se dire en termes de présence. S’inspirant de la logique grammaticale des pronoms personnels, où la troisième personne (Il/Elle) désigne toujours celui qui n’est pas là, Levinas dénomme cette absence absolue constitutive de l’altérité, illéité. De l’illéité, c’est-à-dire de ce qui est toujours absent, on ne peut parler qu’au passé. En ce sens, l’altérité dé l’autre ne se révèle à nous que comme quelque chose qui, toujours a déjà passé, c’est-à-dire comme une trace.

 La trace de l’autre, c’est ce qui reste pour nous de son absence : absence que rien ne peut venir rattraper, parce qu’elle renvoie à un au-delà du visage, à une extériorité absolue. La trace, dit Levinas, n’est pas l’effet d’une cause (comme la fumée est l’effet du feu), mais un signe, certes très particulier, puisqu’il ne renvoie à aucune signification positive, mais seulement à une absence. Dans son sens le plus absolu, la trace de l’Autre fait allusion, chez Levinas, à la trace de Dieu, qui n’est jamais là. Dieu ne se révèle que par sa trace. De ce point de vue, l’altérité absolue d’autrui, conçue comme absence, correspondrait à la trace de Dieu en l’homme.

Stéphane Mose
____________________________________________________________________


Passage d'une transcendance tournée vers le divin à une transcendance orientée vers le visage de l'autre homme. Toi, je te découvre....

 Et si je t'aime c'est parceque l'amour transforme la matérialité, les choses ordinaires.

On ne peut vivre sans aimer parceque pour vivre il faut créer et l'amour est dans la créativité qui témoigne d'une grande originalité dans la manière d'associer les choses, les idées.

Nous sommes des êtres qui aimons à ce point que nous sommes tout comme la créativité : irrationnels






Tu m'aimes, moi non plus

Une pluie craintive de raison en raison
Que l'humidité ronge
Vaste dévastée
Mon chant du temps jadis 
À la concorde de mon corps
Noyé, chétif et nu
Perdu dans le péché
En fumée immobile
Langue de bois
De ton feu complice me brule,
Me consumme doucement, sûrement,
Sournoisement
Reste de cendres
D'un sublime rougeoiement souffler tristesse

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12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 20:49





N'y a t-il pas une vérité substancielle, voyant tant de choses vraies qui ne sont point la vérité même ?

Et comme le dit ce cher Pascal : "Nous connaissons l'existence de l'infini et ignorons sa nature parcequ'il a étendue comme nous, mais non pas de bornes comme nous."

 

Et je vois des bornes partout dans ces démonstrations qui non plus de couleurs et qui se défigurent en noir et blanc.


La simplicité d'un geste devient toute une histoire qui sont loin des lumières naturelles où la nature ordonnait en bon sens
ses atouts prodigués.


Cette laborieuse créance humaine qui se sottise dans des recettes qui ne font que distendre notre raison.

Le juste est de ne point parier.

 

Et mes cheveux se dressent de voir combien la connaissance empilée compresse et hasarde des certitudes de ce qu'on expose et l'incertitude de ce qu'on gagnera...


Le divin m'accorde le bénéfice du doute.

 

Et toi ?

 

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11 février 2009 3 11 /02 /février /2009 20:28

Cheveux savoir pourquoi ?



Titre inspiré par mon ami alors que comme à l'habitude je coupais les cheveux en 4 et me demandais pourquoi et cela après avoir vu un documentaire télévisé sur les origines de notre espèce, l'homme a des cheveux qui
l'oblige à aller régulièrement chez le coiffeur pour ne pas ressembler à son arrière arrière........grand-papa,maman qui a l'époque au vu des animations visuelles proposées dans les documentaires pour qu'on ne s'endorme pas une fois de plus sur un scénario de nos ancêtres qui changent régulièrement, avaient de ces tignasses montrueuses qui franchement révèlent encore une bizarrerie liée à notre espèce

 

 

Et oui .....je trouve tout cela un peu tiré par les cheveux.






Après mûres réflexions, j'en vins à penser ceci.


- Nos ancêtres, dès lors qu'ils ont commencé à marcher droit et à réfléchir, se sont vus poser une chevelure afin que puisse s'accélérer le mode humain. En effet, très vite, il a fallu dompter cette pilosité humaine  qui ne cesse de pousser.

Je me suis alors imaginé, 250 000 mille ans plutôt, accroupie au bord d'une flaque, tentant de regarder mon image se refléter dans l'eau claire.

L'index de la main droite cherchant habilement la boulette sucrée dans mon appendice nasal, l'index de la main gauche relevant d'un geste agacé la tignasse couleur paille me tombant en noeud épais devant les yeux.
Et soudain, cette lumière fugace dans les yeux...

D'un bond, oubliant totalement la sucrerie au bout de mon doigt, j'allais sautillant à vive allure en poussant dans les graves, rejoindre mon compagnon
occupé à peindre les parois de la grotte où notre tribu s'était réfugiée un temps.

Je saisissais la pierre pointue qui le matin même avait tailladé la plante de mes pieds et la soulevait vers le ciel en poussant un formidable cri de joie.
J'avais trouvé l'outil pour dompter cette chose qui poussait sur ma tête.



La taille du silex serait peut-être un  pur réflexe générée par l'agacement de nos pauvres lointains aieuls qui ne sachant plus comment maitriser cette curieuse échevelée, décidèrent de la couper.

Héhé ? C'est à s'arracher les cheveux sur la tête mais qui sait ?

Et delà, une rapide progression de la conscience et  la certitude de l’objet  déplacé de l’expérience immédiate à l’entendement en passant par la perception et une mise en place d' une dialectique de la vérité qui fait apparaître tous les moments de la conscience comme des erreurs.

Jusqu’alors, la vérité était posée en dehors de la conscience ; mais en prenant conscience de l’identité du « je » et de l’acte de relation de la conscience, nous sommes arrivés à la conscience de soi, « dans le royaume natal de la vérité. »

Je taille le silex, je taille la route, je taille le cheveu.

Et ainsi une nouvelle modalité du savoir,  un savoir de soi, un retour de la conscience depuis l’être-autre qui devient désir, volonté de détruitre ce qui s'oppose (retrouver la vue en se faisant une frange), et la reconnaissance dans la négation de sa nature animale et de la liberté de pouvoir transformer (des frisettes, des couettes, un chignon)

La transformation étant le sujet véritable de l'histoire humaine qui transforme à son tour la nature en monde par le résultat d'une lutte qui aboutit au travail de l'esclave.

Le silex est rapidement remplacé par le peigne, puis la brosse au 18ème siècle

Fort étant de constater que la valeur symbolique du cheveu est extrêmement importante puisqu' ils ont souvent un rapport avec l'intimité, la séduction, la sexualité et la pudeur, la relation à l'autre (peigner, épouiller) étant une marque d'affection. A ce point même que la chevelure est devenu un élément culturel et de séduction.

Le cheveu, racine de la conscience qui ne s'arrête pas de
pousser ?



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7 février 2009 6 07 /02 /février /2009 23:03

extrait du livre "la puissance de la grande déesse" que GA a porté à ma connaissance que j'ai particulièrement aimé.

"La religion de la Grande Déesse est peut être la plus ancienne religion du monde occidental.

Ses racines remontent plus loin que le christianisme, le judaïsme et l’islam, plus loin que le bouddhisme et l’hindouisme, et elle est très différente de toutes les « grandes » religions.

Dans son esprit elle serait plus proche des traditions des amérindiens ou des chamans de l’arctique.

Elle ne se fonde ni sur des dogmes ou des réglementations, ni sur des écritures ou un livre saints.

La croyance à la Grande Déesse se base sur la connaissance de la nature, et trouve son inspiration dans les mouvements de la lune et du soleil, le vol des oiseaux, la lente croissance des arbres, et le passage des saisons. Le symbole ancestral de l’indicible est la Déesse.

Elle a mille noms et autant de visages. Elle est la réalité derrière beaucoup de
métaphores. Elle est la vérité, elle est l’évidente déité, elle est dans tous les êtres, dans tout ce qui est vivant.

Elle n’est pas hors le monde, elle est le monde, et elle est tout ce qui fait le
monde : la terre, les étoiles, les pierres, l’eau vive, le vent, les vagues, les feuilles et les branches, les boutons et les fleurs, les femmes et les hommes.

La Déesse –ancienne et intemporelle, la premières de tous les Dieux ; la protectrice des chasseurs du néolithique et des premiers marins, celle sous la protection de laquelle ont été apprivoisés les premiers animaux, ont été trouvées les premières plantes médicinales ; celle à l’ombre de laquelle ont
débuté les premiers travaux manuels, celle à qui étaient dédiées les premières pierres levées, celle qui a inspiré les premiers chants et les premiers poèmes, celle qui survit aujourd’hui bien plus fort qu’elle ne le fit à la Renaissance. Elle n’est pas simplement remise au goût du jour, mais bien plus elle vit une nouvelle naissance, une nouvelle création."


passio10




La grande déesse où la grande nature n'est autre qu'un mandala, un diagramme cosmique qui nous rappelle
notre relation à l'infini, au monde qui s'étend à la fois au-delà et à l'intérieur de notre corps et de notre esprit.

Et dans tous les aspects de la vie, des sphères célestes,aux flocons de neige, se manifeste la grande déesse, matrice d'un univers parfait dans une vision intégrée du monde.

Complétude dans l'harmonie des formes et des couleurs qui se symbolisent dans l'énergie d'une pensée commune.

LAURENCE





http://jingreed.typepad.com/photos/fractal_images_one/01_mandala_du_jour.jpg

 

 

 

Petit a petit, la grande déesse va rassembler les pièces du puzzle qui va la mener vers son destin, celui de devenir doucement la génératrice du Mandala..


Celle qui guidera les nouveaux dans la ronde des démonstrations impecables et circulaires des graphismes en O.



L'amour est un cercle, car aimant l'amour il reviens toujours à son origine, l'amour..


On ne pouvaient rien contre ça, c'était la loi de l'O.

Patrick Duval

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7 février 2009 6 07 /02 /février /2009 22:46
http://www.choix-realite.org/images/1656.jpg








Envirez-vous
Par Charles Baudelaire (1821 - 1867)

au vent,

à la vague,

à l'étoile,

à l'oiseau,

à l'orage,

à tout ce qui fuit,

à tout ce qui gémit,

à tout ce qui roule,

à tout ce qui chante,

à tout ce qui parle,


    Demandez quelle heure il est, et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'orage, vous répondront: "Il est l'heure de s'envirer!

Pour n'être pas les esclaves martyrisés du Temps, envirez-vous, envirez-vous sans cesse! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise."




Il faut etre toujours ivre. Tout est la: c'est l'unique question.

Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous envirer sans trêve.

Mais de quoi ?
De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais envirez-vous.

Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuee ou disparue, demandez

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7 février 2009 6 07 /02 /février /2009 22:41

Bien malin qui peut dire ce qui se passe dans la tête d'un autre...Propension à croire, puis à croire en des esprits, ensuite en des dieux et finalement en un dieu d'essence supérieur et préexistant à toute chose.
Et pleuvent les théories pour notre plus grand plaisir au rythme des méthodes, hypothèses etc.... étayées  solidement pour expliquer l'universalté de la quête spirituelle.
Particule ici et là...Impliquée dans la ferveur religieuse ?
Irrisistible profondeur des pensées qui l'accompagne !

La théorie de Boson de Higgs, une nouvelle pour 12 particules et 4 forces qui lieraient notre univers.
De ses quatre forces ainsi formulées :

-force nucléaire (cohérence noyau atomique)
-nucléraire faible (radioactivité)
-gravitation
-électromagnétisme

seraient unifiées en une seule particule (la plus recherchée de la physique) : le Boson de Higgs ou la "particule de Dieu" censée donner sa masse à toutes les autres et ainsi rendre la matière
intelligible...Un nouveau Graal ?  Il est où le Boson ?

Une porte vers un nouveau monde.

http://www.google.com/search?q=Boson+de … lz=1I7ADBF




http://www.ibiblio.org/wm/paint/auth/bruegel/icarus.jpg

 

Dernière modification par yaris (02-05-2008

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7 février 2009 6 07 /02 /février /2009 22:36


L'amour éternel se joue du rêve mystique  aux multiples fantasmes égotiques qui se réalise dans la parole angélique en s'appuyant sur des images, des textes, des scénarios immuables force d'un carburant psychique

L'amour éternel se trouve dans la voie de l'intériorité.

On pourra toujours s'entourer d'une multitude de thérapeutes, chercher le traitement adéquate.

Suivre à la lettre la paroles des anges travestie en paroles humaines pour essayer de trouver sa voie

On pourra toujours ceci, celà





Tout est là aux creux de mes mains
Mon coeur et mon âme
que je suis seule à sourire
pour le meilleur et pour le pire
..






http://www.lalague.com/gallery/20x20/3349.jpg 



 

 

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1 février 2009 7 01 /02 /février /2009 20:51


« Plus que la Terre
notre âme parle du miracle,
qui meut toutes choses.
Nous vagabondons
avec notre propre ego en témoin
au coeur d'effarants secrets »


 

Touchant ? Attendrissant ? Non, plutôt, pathétique de constater combien l'engourdissement grandissant de nos sens nous rend vulnérable et souvent incapable de voir objectivement ce qui nous est présenté.

En mon âme et conscience déploie tout son éloquence à partir du moment où je ne me laisse pas séduire par une image qui n'est qu'apparence ...
Alors moins que la terre, où toute chose se veut être en place, notre âme pleure le miracle des recettes oubliées et se crie en un triste écho qui ne peut que nous toucher.

Je me reconnais !  Au milieu de cette triste farandole virtuelle..


 



Photo de la peinture des la parabole des aveugles de Bruegel




Les aveugles

 

Contemple-les, mon âme; ils sont vraiment affreux !
Pareils aux mannequins; vaguement ridicules;
Terribles, singuliers comme les somnambules;
Dardant on ne sait où leurs globes ténébreux.

Leurs yeux, d'où la divine étincelle est partie,
Comme s'ils regardaient au loin, restent levés
Au ciel;  on ne les voit jamais vers les pavés
Pencher rêveusement leur tête appesantie.

Ils traversent ainsi le noir illimité,
Ce frère du silence éternel. O cité !
Pendant qu'autour de nous tu chantes, ris et beugles,

Eprise du plaisir jusqu'à l'atrocité,
Vois! je me traîne aussi ! mais, plus qu'eux hébété,
Je dis : Que cherchent-ils au Ciel, tous ces aveugles ?

                                                         Les Fleurs du Mal (XCII) Baudelaire

  

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20 janvier 2009 2 20 /01 /janvier /2009 21:53

..


 



L'amour provoque dans bien des cas une amélioration des styles affectifs. Le monde sensoriel, les rythmes quotidiens, notre façon d'envisager la ou les relations évoluent. C'est un peu comme une métamorphose. Une vision d'amour qui s'émancipe.
Ce n'est plus du domaine du conte de fée qui se termine par : "ils se marièrent, eurent beaucoup d'enfants et vécurent très heureux", ni du domaine d'un 'feu et passion" où l'on enchainerait les intrigues amoureuses.

L'épanouissement d'une personne se trouve dans l'aventure de l'autonomie affective ce qui ne veut pas dire que l'on doit rester seule où enchainer les relations. Il s'agit d'etre capable de maitriser, voir surmonter, ce qui, en nous, relève, dans un constant remaniement, du biologique, de l'affectif et de l'environnement social et culturel.

Etre capable de sincérité et de se dire un jour : Non, je ne veux plus de cette généralisation à la Blanche neige qui nous ramène au bord du gouffre avec tous ses stéréotypes moyenâgeux dignent d'une princesse qui se traine sa ceinture de chasteté comme un boulet.

Je veux pouvoir etre libre d'aimer qui et comme bon me semble tout en sachant que le bonheur n'est jamais pur...

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Présentation

  • : Le divin paradoxe de Yaris
  • : Les yeux dans les étoiles et en même temps l'univers est et n'est pas. N'oubliez jamais les deux pôles de la Vérité, l'Absolu et le Relatif. Méfiez-vous des demi-vérités...
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