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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 10:13

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Dressons-nous face à la terre

 

Dressons-nous face à la mer

 

 Entre

 

 Il y a le creux maternel où dort l'ange de sable

 

Son visage brule en secret le désert sans mémoire

 

Et moi l'homme qui monte vers le vent

 

Je perds le désir d'être vivant et je demeure cet inconnu au chevet du monde qui s'étend à mes pieds...

 

C'est là que flambe, ô mon dieu, la convoitise des regards à l'abri de la haie délicate du temps qui passe

 

Si haut que je puisse trouver enfin une courbe qui trancherait le ciel

 

Je m'allonge quelques instants près d'une rose des sables

 

 Et je respire son haleine......................... . . .

 

 

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 18:26

De passage très souvent en Dordogne et dans ses forêts, j'ai eu la tristesse de constater que là aussi les arbres sont en proie à un parasite de taille. Le changement climatique qui bouleverse les saisons se lit plus particulièrement sur l'arbre, le seigneur végétal de la terre. Partout en France, vous observerez que les arbres sont malades et plus particulièrement atteints par le lierre qui doucement mais sûrement les font disparaitre sans que personne n'y voit de conséquences majeures sur l'environnement ; pourtant, les arbres sont des créatures essentielles à notre survie. Le jour où ils ne seront plus là pour garder le paysage des vents, du soleil et de sa chaleur, nous pourrons dire Adieu à notre humanité.

 

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Mon histoire, Ma forêt

 

J'ai observé que les arbres les plus touchés étaient ceux qui se trouvaient en lisière de forêt ou isolés dans les champs et dans les plaines car ils souffrent davantage du manque d'eau que ceux qui sont au coeur de la forêt.

 

J'ai donc décidé d'agir à mon niveau puisqu'il semblerait que mes démarches auprès des administrations concernées ne donnent strictement rien, si ce n'est me faire passer pour une illuminée...

 

Armée d'une hache et d'une bonne paire de gants, je me suis mise comme objectif de sauvegarder une cinquantaine d'arbres sur lesquels, je veille deux fois par ans afin que le lierre dont je les avais débarassés, ne reprenne pas.

 

Certes, au début, j'ai eu droit aux sarcasmes de la part des habitants qui pour la plus part sont des gens de la terre, pour d'autres des retraités venus en dans cette région pour y trouver la plénitude.

Mais maintenant que trois ans ont passé et que les arbres traités ont repris toutes leurs splendeurs, j'ai observé que certains d'entre eux étaient maintenant nettoyés par leur propriétaires (car îl faut savoir que la forêt est découpée en parcelle et appartient aux gens du cru).

J'ai également compris qu'il me fallait faire preuve de patience et donner beaucoup d'explications lorsque je me confrontais à un humain récalcitrant et surtout ne plus me mettre en colère lorsque certains me disaient :

"mais c'est arbre n'est pas dans mon terrain alors pourquoi devrais-je m'en occuper ?"

 

Aujourd'hui mon effort est récompensé ; parce que voir quelques mois plus tard, de grands arbres mourants reprendre vie est quelque chose d'extraordinaire.

Je les connais tous et c'est un peu comme s'ils étaient ma forêt à moi...

Alors si sur votre passage ou tout près de chez vous, vous remarquez un arbre maltraité. Prenez le temps de l'aider et vous verrez, o'combien, vous recevrez pour votre geste.

 

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  Arbres

Pinceaux édaphiques de nos âmes
Effleurent nos chemins des couleurs
Au ton du monde qui tourne rond

En gardiens des saisons

Chêne puissant et valeureux qui effeuille au coeur des forêts brunes
sa ramure d'or

Orme parure ciselé qui en géant du ciel conte aux nuages et bien plus tard aux étoiles

Peuplier qui chante aux vent un jour de printemps son ramage nouveau aux feuilles d'argent

Olivier, mon papi où je caline au creux de ton épaule, une sieste tranquille un dimanche en provence

Sapin qui sourit en hiver ses pommes de pins en bonhomme de neige Vive le vent.

Cerisier aux perles rouges charnues et sucrées dans ma bouche en collier éclatent

Poète de Gaïa,
je me sens si fragile à tes pieds
Mes bras autour de toi

mon corps s'imprègne de l'écho de ton coeur
qui bat lentement blotti au secret de ton nymphée végétal

Ma tête en l'air vers la cime de tes cieux
baignée de soleil
Je souris


Dis,
Contre toi
Envers et contre tout
Je t'en prie
Garde moi !

 http://4.bp.blogspot.com/_K7vs-QSv3KY/TTbCvj6U2OI/AAAAAAAAAdM/fy6uiLBBpH4/s1600/photo-arbre.jpg

 

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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 18:36

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Nous sommes tous des mendiants

 

 

 

Que pourrait-on nous reprocher ?

 

De ne pas cultiver plus souvent nos âmes en jachère !

 

Si vous pensez qu’elles sont déracinées, desséchées, mystifiées

 

Sachez

 

Que l’amour procède

 

Pulse et respire

 

Éternellement

 

Ya pas de coquille !

 

 

 

Ne serait-il pas temps de débroussailler nos frondaisons épaisses, en pagaille afin que la lumière

 

Du soleil pétille un peu notre garniture mentale ?

 

 

 

On ne nous demande pas de construire un dallage de pensées mignonnettes à l’entrée de notre boite à paroles.

 

C’est juste qu’à force de passer sans voir l’être qui a glissé dans un fossé sombre ; nous pourrions finir par l’y rejoindre…

 

.

 

.

 

Le Mendiant
Un pauvre homme passait dans le givre et le vent.
Je cognai sur ma vitre ; il s'arrêta devant
Ma porte, que j'ouvris d'une façon civile.
Les ânes revenaient du marché de la ville,
Portant les paysans accroupis sur leurs bâts.
C'était le vieux qui vit dans une niche au bas
De la montée, et rêve, attendant, solitaire,
Un rayon du ciel triste, un liard de la terre,
Tendant les mains pour l'homme et les joignant pour Dieu.
Je lui criai : « Venez vous réchauffer un peu.
Comment vous nommez-vous ? » Il me dit : « Je me nomme
Le pauvre. » Je lui pris la main : « Entrez, brave homme. »
Et je lui fis donner une jatte de lait.
Le vieillard grelottait de froid ; il me parlait,
Et je lui répondais, pensif et sans l'entendre.
« Vos habits sont mouillés », dis-je, « il faut les étendre,
Devant la cheminée. » Il s'approcha du feu.
Son manteau, tout mangé des vers, et jadis bleu,
É talé largement sur la chaude fournaise,
Piqué de mille trous par la lueur de braise,
Couvrait l'âtre, et semblait un ciel noir étoilé.
Et, pendant qu'il séchait ce haillon désolé
D'où ruisselait la pluie et l'eau des fondrières,
Je songeais que cet homme était plein de prières,
Et je regardais, sourd à ce que nous disions,
Sa bure où je voyais des constellations.

 

Victor Hugo, Les Contemplations (1856) 



 

 

 

 

 

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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 17:38

 

 

 

 

 

 

Tout commence un jour que se découvre, le déchant….

Alors des labours fumant s’élèvent les ruines affables d’histoires endormies racontant l’épreuve du grand moment !

Le moment où pulse dans la gorge le cri né du dernier..

Son corps tremblant frappant nu à la demeure de l’inconnu, dérivant dans l’endroit de sa vie entière vers le lent savoir prisonnier du miroir du temps..

Mais dans la pénombre immobile des tombeaux oubliés, le silence s’allège des agrafes de son corps arraché au dernier soupir, libérant l’esprit de son front brouillé.

Le voilà, telle une légèreté neigeuse dans le bleu du ciel aquarelle s'attachant la queue d'argent d'une comète qui se faufile entre deux dimensions pour former des cercles d'amour entre ce qu'il fut et ce qu'il est.

 

Et doucement, tout doucement..

Au sein de l’alcôve retirée de sa trajectoire, dans la quiétude d’un tant d’inaccompli, il va reposer au château d'étoiles qu’un trou noir emporte...

 

 

          http://t3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQmXxonMj0lUpGFAFhApqlFjiekOM2lLgUS3GxJ73JH0qQIdFAk

 

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20 janvier 2013 7 20 /01 /janvier /2013 17:24










La création d'un mandala est une activité de méditation et de relaxation qui me permet d'explorer les aspects les plus profonds de ma psyché. Lorsque la couleur s'étale sur les formes dessinées, je suis récompensée par davantage de clarté, de résolution, par une occasion de grandir ou de changer.



"L'énergie du point central se manifeste dans la compulsion et le besoin irresistible de devenir ce que l'on est."
Jung

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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 12:35

   








 
   




L'histoire sans fin

Te souviens-tu ?

Au coeur des jardins qui fleurissent et se baignent de l'eau des fontaines
enracinée comme l'olivier centenaire qui courbe son armure sous les années  filantes comme les nuages que je regarde passer au-dessus de ma tête, je glisse mon ennui sur de longues feuilles blanches.

Une goutte de sang  perle au bout de ma plume,  tombe dans l'onde claire et dessine  les dunes du désert sous le vent.

Mon esprit s'éprend du vent tiède qui me caresse le visage. Son souffle chaud soulève mes voiles et respire mon corps.

Voilà le messager de l'au-delà des frontières, de l'au-delà des montagnes, de l'au-delà des murailles.

Il me saisit de l'art sans nom, source d'inspiration de lumières et d'absolu.

Le temps de l'union des sens m'étire vers d'autres espaces.

Je m'enroule du présent et des eaux d'automne qui courent vers la route des océans.

Je me lève et suis les veines terrestres qui serpentent vers les crépuscules.

La mémoire déploie ses mille replis dans ma tête.

Et je me souviens alors des bords rougeoyants des cieux où nous parlions toi et moi de notre terre originelle.


J'étais mer

tu étais ciel



De nos étreintes , l'huis doré de la lune sur le monde endormi.

Emportés, ennivrés dans les vagues sans fonds, nous nous sommes tant aimés.

Te souviens-tu la première fois ?



J'avais emprunté un chemin sauvage...
Tu étais assis au pied d'un arbre et tu regardais le fleuve de la plaine se jeter dans les glaces

Le soleil matinal jouait du feu dans tes yeux bleus et donnait à tes guenilles la couleur du jade.

A l'abri des murailles de ton chateau verdoyant, tu vivais d'espace et de l'air de temps.

Troublée, je suis descendue de mon cheval et je me suis avancée.

L'ombre vespérale de mes nuits sans sommeil s'est effrayée de ces retrouvailles.

Tout en me penchant vers toi, ma belle apparence en toute différence, j'ai prié la ressemblance.
Et alors, de mon long rêve, la route s'est arrêtée, enfin.

A l'éclat des neiges, notre premier baiser avait la fraicheur des soies au creux de ton palais mon prince, je me suis retrouvée.

Et je ne sais pourquoi l'éternité s'est rompue comme une corde raide donnant les limites au temps.

De notre palais, éloignée, je me suis égarée de ta voix du ciel.

Au matin ne m'est resté que le chagrin d'un éclat de printemps disparu et mon coeur navré de tristesse de t'avoir abandonné.

Messager, je t'en supplie, ouvre moi encore les portes des sources d'en bas pour que le cygne d'automne qui glisse sur mon coeur s'envole enfin de nouveau vers l'immensité du ciel.

Et même si la flot rejeté ne revient jamais, laisse- moi encore me rappeler combien j'ai pu l'aimer.

Au coeur des jardins qui fleurissent et se baignent de l'eau des fontaines, je me suis endormie....


© 2013
 



passio10








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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 16:32
 






Le destin nous emmène
sur des chemins sans trêves
à la recherche d'idéaux
toujours plus beaux

Pauvre Sot !

D'un geste de la main
y mettre fin
Serait-ce là mon unique bien ?

A jouer toujours
Au revoir mon amour
T'es trop court

Et si demain
un peu moins
n'est pas si loin

Un autre toi
un seul moi

Sur des chemins sans trêves
je rêve !




     

 

 

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 20:24

 

 

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photo de François Beltran 

 

 





Canaux bleu topaze en détour

S'enivrent et se perdent

Dans les dédales de ruelles étroites

Aux croisées des portes lourdes

Et de jardins fleuris

Veine bleutée d'un bras de mer

Qui enlace la lagune

Sienne de l'homme contre son gré

Embruns salés qui jouent d'arcs-en-ciel

Lumières d'étoile dans mes yeux

Comme bijoux qui s'ennuie

Et se meurt dans son écrin de velours

Doucement

    Tout Doucement !




 

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 00:00

Des sentiments.... Nourriture affective ?
Toujours et beaucoup

conciliabules secrets ?
De bouches à oreilles ?
Audace du mental qui en ardant génie se livrerait  à quelques gourmands voyages....
Vision étincelante d'essence divine propagée par des lèvres célestes dont on ferait un mystère
pour ceux  seuls capables de le recevoir ?

En un baiser effleurant se croire sans voir dans les splendeurs de la vérité, au coeur d'un état oniroïde à la recherche de l'unité primordiale

Un grand rêve que l'on voudrait éternel et qui se sature dans un enjeu où notre sensorialité s' épuise dans des désirs que nos bouches avides de sons créateurs transforment en un monde symbolique.

Douce insomnie dont on savoure le souffle léger !

Bénissons ces instants fugaces


pour qu’Ils ne soient jamais trop tard  !  


 

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 19:28

IMG_1536.JPG

 

Ne plus jamais te dire je t'aime

Te garder dans cette paradoxale curiosité qui te devine mais ne jamais t'interroge

 

M'abandonner un instant au coeur de toi-même

Pour t'entendre me dire ces questions jamais posées, ces réponses jamais entendues

 

Empêcher coûte que coûte, les autres venir remplir le tumulte de notre histoire

Et surtout

 

Garder cette nudité des choses de nous, trop indécentes pour ne pas êre voilées par le mensonge

 

Apprendre  à conjuguer nos absences au présent, les détails du passé, un effet du futur

 

Jamais mais jamais découvrir qui j'étais pour toi...Seulement envisager qui tu es pour moi...

 

Edifiant de toi, l'image d'un homme tenant dans ses bras une femme nue, abandonnée car je sais que la raison est une statue de marbre qui s'adonne à la passion, le temps d'un "Je t'aime"

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  • : Le divin paradoxe de Yaris
  • : Les yeux dans les étoiles et en même temps l'univers est et n'est pas. N'oubliez jamais les deux pôles de la Vérité, l'Absolu et le Relatif. Méfiez-vous des demi-vérités...
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